Et si devenir végétarien était un acte écologique et faisait un effet boeuf pour la planète ? D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’élevage est responsable d’environ 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Cela donne à réfléchir...

Etre végétarien, c’est lutter contre l’impact écologique de l’élevage industriel

Quand on pense écologie, on pense mobilité douce ou zéro déchet. Ce que l’on sait moins, c’est qu’être carnivore contribue à la déforestation, aux émissions de gaz à effet de serre, aux changements climatiques, à la pollution de l’eau… sans compter la cruauté animale qui est souvent associée. Les élevages d’animaux exigent aussi des quantités d’eau colossales. Vous ajoutez à cela les substances toxiques s’accumulant dans l’eau à cause de l’élevage industriel et là, vous commencez à regarder votre steak d’un autre oeil. Quand on parle d’élevage industriel, on fait référence aux très gros qui maltraitent les animaux et n’hésitent pas à abattre des quantités astronomiques d’arbres dans la forêt amazonienne ou ailleurs. Nous soutenons les agriculteurs locaux qui aiment leurs animaux et exercent leur métier avec passion et respect !

De même, il n’est pas question de juger celles et ceux qui continuent à consommer de la viande. Supprimer la viande de son alimentation est avant tout un choix personnel. Réduire sa consommation est déjà une belle option et peut faire une sacrée différence. La politique des petits pas n’est plus à prouver.

Le flexitarisme, une autre alternative

Le flexitarisme consiste à être flexible dans sa pratique végétarienne. En d’autres termes : des jours avec et des jours sans.

Limiter sa consommation de viande à deux fois par semaine est déjà très bien par exemple ! Pour le reste de la semaine, à vous les légumineuses, quiches, gratins, soupes, salades… Vous avez l’embarras du choix pour vous faire plaisir ! En optant pour le flexitarisme, vous pouvez aller à vos repas de famille sans vous poser de questions.

Pour ne pas craquer, ayez toujours à portée de mains des légumes frais, faciles à cuisiner comme du houmous, du caviar d’aubergine, du Tzatziki… De quoi remplacer allègrement le saucisson à l’apéro !

Et puis être végétarien ou flexitarien, c’est bon pour le porte-monnaie et la santé. Les économies réalisées vous permettront d’acheter des légumes bio et de saison.

Et de votre côté ? Avez-vous déjà franchi le pas ? Y songez-vous ?

8 commentaires

Bien dit Sylvie

Johan Withoeck

Scandalisé une fois de plus comme dans le catalogue de 2018/2019, c'est quoi c'est amalgame, et si on parlait des catastrophes écologiques que provoquent une sur consommation d'avocats ,d'amandes,...et les carences en vitamine B12 suite au régime sans viande , c'est mieux de consommer des médicaments pour compenser ses carences, notre agriculture préserve notre environnement, nos agriculteurs sont les jardiniers de notre beau pays sans eux nous n'aurions pas tous ses beaux paysages ! Un blog sur nos produits oui mais il ne faut pas tout mélanger Sylvie, femme ,fille et petite fille d'agriculteur et Fière de l' être, et certainement moins pollueurs que ce dont on nous accusent!

Sylvie Tramhel

Bonjour Sylvie, Bonjour Cécile, nous vous remercions d'avoir pris le temps de nous lire et de nous écrire. Nous sommes navrés d'apprendre que ces mots ont provoqué de la peine, car loin de là est notre intention de pointer du doigt l'ensemble des agriculteurs et le monde agricole. Nous soutenons activement l'agriculture locale, responsable et respectueuse de l'environnement et du vivant. Nous cultivons d'ailleurs les terres de notre siège grâce à un projet de permaculture où tous les collaborateurs peuvent profiter des récoltes, et nous remercions toutes les personnes qui travaillent la terre avec le coeur pour nous nourrir au quotidien. Dans cet article nous souhaitons sensibiliser les consommateurs à l'élevage intensif industriel de masse, qui fabrique de la viande au détriment de l'environnement, du bien-être animal et de la santé des consommateurs. Dans notre démarche de consommer moins et mieux, nous conseillons de vérifier l'origine des produits, les conditions de fabrication et d'acheter localement. Il est préférable pour le bien-être de tous, de consommer une viande de qualité une fois par semaine, que de consommer quotidiennement une viande de mauvaise de qualité. Ceci est un exemple parmi d'autres. Au plaisir d'échanger, l'équipe H2O at Home

Juliette

Complètement d'accord Cécile, je suis aussi agricultrice, je n'achète rien pour nos animaux, 100% autonome, empreinte écologique le plus petit possible. Désolé mais tout le monde est libre et je ne trouve pas qu'il faut poser la question ici. Veerle une agricultrice en Charente

Veerle

Merci Cécile pour votre commentaire, en effet tous les agriculteurs ne sont pas pollueurs et ils aiment leurs animaux !! ces clichés évoquer dans cet article sont pénibles à lire alors que ce sont ces agriculteurs qui travaillent avec acharnement pour nous nourrir ! Peut être qu avant de jeter la pierre sur nos paysans français qui sont bien réglementés il faudrait regarder ce qui ce passe dans les autres pays ou l élevage intensif est bien présent afin que les consommateurs français paient moins cher leur nourriture et dieu sait qu il y a des acheteurs français qui achètent de la viande étrangère bien moins cher et fabriquer sans aucun réglementation... Cécile (femme d agriculteur breton)

Delourmel Cécile

Libre a chacun de faire ses choix

Sauvêtre Manuella

Merciii Cécile, je soutiens ton raisonnement

Sauvêtre Manuella

Je comprends la chasse aux élevages industriels, mais dans ma famille, il y a des agriculteurs avec des vaches. On n’est pas dans l’élevage industriel là, mais sur la ferme d’honnêtes agriculteurs qui aiment leurs bêtes et qui sont bien moins pollueurs que les fermes industrielles. Alors pour mes tontons et mes cousins, je n’imagine pas arrêter de manger de la viande. Je ne veux pas les considérer comme de méchants pollueurs. Et quand je lis que l’élevage industriel est responsable de 15% des émissions de gaz à effet de serre, j’aimerais aussi lire que toutes les fermes ne sont pas industrielles. Alors j’accepte de réduire ma consommation de viande, je me dis que cela rendra peut-être inutiles les fermes industrielles, et que nous pourrons sauver nos agriculteurs à taille humaine. Ah, ça fait du bien de le dire…

Cécile Gabory

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